Jean-Claude Bédard nu allongé 1957

Vendu

Huile sur toile de Jean-Claude Bédard peint en 1957. Nu féminin allongé.
Les bords de la toile sont usés, la partie peinte de la toilé est en bon état.
Largeur 80 cm
Hauteur 65 cm

Biographie d’après Wikipédia:

Jean-Claude Bédard est un artiste peintre et graveur figuratif jusqu’en 1958, abstrait ensuite, né le  à Pau, installé dans le 14e arrondissement de Paris, mort le  à Paris.
Son nom est associé au monoïde, à l’art schématique, à la gravure linéaire dans l’art contemporain.

Jean-Claude Bédard est un peintre autodidacte si ce n’est qu’il bénéficie dans sa jeunesse des cours informels du peintre Armand Petitjean, habitué de séjours dans la région de Pau où il a fondé une Académie libre. Jean-Claude participe alors rapidement à plusieurs salons parisiens. Dans la capitale, le jeune artiste se noue d’amitié avec un grand aîné, Jacques Villon (« ils ont en commun une préoccupation de la construction »), puis en 1953 avec le restaurateur et collectionneur d’art Camille Renault dont il exécute plusieurs portraits, l’un d’eux rendu fameux dans le milieu des peintres par sa mise en couverture de la carte du restaurant de Puteaux.

Il est sélectionné pour le Prix Drouant-David de la Jeune Peinture en 1952 et 1954, pour le Prix de la Critique en 1956.

Le tableau envoyé par Jean-Claude Bédard au Salon des peintres témoins de leur temps de 1957 (Les Olympiades au Discobole grec, huile sur toile) est encore résolument figuratif. C’est de 1958 que date sa découverte des gravures du Cairn de Gavrinis (Morbihan) « qui le fascinent et affirment son style fait d’abstractions gestuelles entremêlant courbes et lignes ». La présentation de L’Ellipse, œuvre monumentale, à la Galerie des 4 saisons en juin 1960 consacrera son appartenance à l’abstraction lyrique.

À la suite de la découverte de ces gravures rupestres, Jean-Claude Bédard en vient à créer le néologisme de monoïde pour désigner son nouveau « système matriciel artistique », ce que lui-même appelle, expression qui fera le titre de son livre (voir rubrique Écrits ci-dessous), « l’art schématique ». Entreprenant simultanément des travaux d’archéologique de la gravure linéaire (l’étude des roches gravées de Fontainebleau en 1973) et une peinture désormais abstraite et aux titres métaphysiques (PrésenceHommage à Dante…), l’artiste leur découvre de grandes analogies: « Les thématiques de l’écriture idéographique populaire et celle de l’art abstrait sont identiques et ont la même origine, constate-t-il. Elles sont familières à notre mémoire collective et sont annonciatrices de l’art schématique ».

Jean-Claude Bédard n’a que 53 ans lorsqu’il est emporté par une cruelle maladie. Dans sa trop courte vie, il a croisé, réunis en une unique passion, l’art, l’archéologie et l’ethnologie pour nous laisser une œuvre justement perçue comme d’une « abstraction rigoureuse et savante ».

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